Marseille Cassis 2010, ils y étaient !

Publié le par Elan Lambescain

Edition de l'extrème ...   ils en ont bavés, bravo !!! Alain.

 

Olivier

Mon Marseille Cassis se termine avec 15 jours d'arret de travail aprés un passage aux urgences d'Aix

et dans l'attente d'une IRM pour voir d'ou vient le probleme car je ne peux plus poser le pied à terre depuis dimanche APM.

 

Jerôme

Moi qui avais trouvé les 2 derniers Marseille-Cassis un peu trop chauds, je n’ai pas été déçu cette année.

Nous avons été rincés du début jusqu’à la fin. D’abord, en attendant le départ, puis pendant la course, en haut de la gineste, dans le port de Cassis et le pompon c’est à l’arrivée lorsque nous avons appris que le chapiteau sous lequel nous étions conviés à nous abriter et nous nourrir s’était envolé.

Malgré cela, ce fût un plaisir de courir à nouveau le Marseille Cassis, dans 10 ans on parlera encore de cette édition dantesque.

Et puis la pluie a du bon, elle a, sans doute, contribué à l’amélioration de mon temps (6 minutes de moins que l’année dernière).

 

Fred

Samedi soir chez mon frère, pasta party habituelle mais légèrement améliorée: farfalles, pesto et parmiggiano directement ramenés d'italie par mon frère le week end dernier. Nous sommes quatre autour de la table a nous regarder en chien de faïence, dehors c'est le déluge. Je suis le plus motivé pour courir coute que coute, les autres me le reprocheront assez.
Préparation des dossards et nous allons nous coucher en espérant que le gros de la pluie tombera dans la nuit. Malgré l'excitation nous trouvons le sommeil sans tarder.
Dimanche matin, le réveil sonne a 6 heures, la pluie a cessé; café, gâteau sportif et bananes sont avalés dans la bonne humeur. Chacun se prépare dans son coin et vérifie son sac vestiaire. C'est le départ, il est 7 heures, ça fait tôt mais nous avons rendez vous à 8 heures pour prendre une "PHOTO DE GROUPE" car nous courons pour une association.
Nous sortons du métro sainte marguerite dromel et la pluie a repris. Nous déposons nos sacs vestiaires dans les camions appropriés et nous dirigeons sans tarder vers les tribunes du stade vélodrome, tans pis pour la photo. Nous attendons là dans un courant d'air  mais au sec pendant 40 minutes puis nous dirigeons vers le bd michelet, la pluie est légère. Le départ approche, les tee shirt et autres sacs poubelle volent au dessus de nos tête, la tension monte, nous sommes serrés les uns contre les autres. Ca y est le départ a été donné mais pour nous rien ne bouge; il nous faudra plusieurs minutes pour faire nos premier pas et comble de malchance la pluie redouble de violence. Nous passons enfin la ligne de départ et déclenchons nos chronomètres. Mon frère et mon beau-frère sont a côté de moi mais rapidement nous nous perdons de vue. Il pleut tellement que j'ai remis mon sac poubelle et le boulevard michelet est une large rivière. Tout va bien, casquette vissée sur la tête la pluie ne me gène pas; je passe l'obélisque, le rond point de luminy et attaque la longue monté de vaufrège, les bas coté sont inondés et il est difficile de doubler.
Premier ravitaillement, un peu d'eau et les choses sérieuse vont commencer; la fameuse "GINESTE". Au fur et à mesure que je monte le vent violent se fait de plus en plus sentir pour atteindre son apogée au col de la gineste. La haut c'est le déluge, les musiciens sont réfugiés au fond de leur podium. Je regarde mon chrono: 58 minutes,  c'est mieux que l'année dernière, je me sens bien malgré les conditions météo. Descente vers "carpiagne", troisième ravito, puis faux plat de bois joli, il me fait mal aux jambes. Descente vers cassis, ça tape dans les articulations; au fait il pleut toujours et suis trempé jusqu'à la moelle.  Un petit sourire pour les photos (ceux qui ont déjà fait marseille cassis savent de quoi je parle) et l'arrivée n'est plus qu'a trois kilomètres. Ravitaillement du camping, je prends un petit coup de fouet et un peu d'eau, malgré ça les jambes sont très lourdes, descente, descente puis me voici au pied de la montée des pompiers. Je les adore les pompiers je travaille même avec eux mais là je les regarde d'un sale œil malgré leur encouragements. J'arrive en haut péniblement, bois une petite potion magique de couleur bleu (Gatorade) et me lance a corps perdu dans l'ultime descente. Je regarde mon chrono: 1heures 49, çà me donne du courage. Le passage du "goulet" se fait dans 5 centimètre d'eau, c'est un torrent qui descend vers le port. Çà y est je débouche sur le quai; comme d'habitude on se sent tout revigoré par les acclamations des spectateurs, la foulée se fait de nouveau aérienne, le souffle revient mais ça ne dure pas; les cinquante derniers mètre sont laborieux. Je passe enfin cette maudite ligne d'arrivée (très mal signalée d'ailleurs), coupe immédiatement mon élan (lambescain) et regarde mon chrono: 1 heure 54 !!!! Malgré les conditions j'améliore mon temps de cinq minutes. Je suis content de moi. C'est une véritable tempête qui s'abat sur cassis, les tentes destinées aux associations non pu être installées sur la plage car la mer est démontée; et dire que l'année dernière certains se baignaient. Je me retrouve blotti sous une tente a manger une banane en attendant mon frère; j'avais conservé mon fameux sac poubelle que je remet aussitôt. Je retrouve enfin mon frère et mon beauf et nous dirigeons vers les camions vestiaires afin de récupérer nos sacs. Sur place nous constatons avec stupeur que tout les sacs ont été déposés a même le sol et que certains baignent dans 10 cm d'eau. Le mécontentement est général, personnellement nous nous en sortons bien.
Nous avions réservé une table dans un resto mais finissons finalement chez la belle mère de mon frère ou  nous avons pu prendre une douche bien chaude et nous restauré à la "bonne franquette".
Ce fut un Marseille-Cassis épique dont on se souviendra longtemps.

Publié dans Résultats Courses

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A
<br /> Salut,<br /> <br /> mi c'était mon premier Marseille-Cassis.<br /> Bravo pour ton texte car il est fidèle à l'aventure que j'ai vécu. ( Le vestiaire et la belle mère en moins )<br /> En tout cas quelle course cette année.<br /> <br /> Ad<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bravo à tous les 3!<br /> Nul besoin d'avoir fait Marseille-Cassis cette année...Grâce à Fred, c'est comme si on y était!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Allez Olivier, un peu de repos et on prépare le marathon de Paris, tu n'as pas le droit de me laisser tomber. Merci à Jérôme et à Fred pour leur texte.<br /> <br /> <br />
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